« François Martig a fait des études de photographie à l'Ecole Supérieure des Arts de l'Image 'Le 75' à Bruxelles, ainsi que des études d'arts plastiques à l'Ecole des Beaux-Arts de Nice - Villa Arson et à l'Ecole Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg. Il participe régulièrement à des expositions depuis 2005. Son travail a été exposé, entre autre, au B.P.S.22 à Charleroi, à la galerie Mestna à Ljubljana ainsi qu'au Musée d'Art Moderne et Contemporain de Strasbourg ou encore dans des festivals tels City Sonic (Mons) ou l'Ososphère (Strasbourg). Il réalise régulièrement des projets artistiques liés à l’espace public. » (source : www.citysonic.be)
François Martig est régulièrement venu sur les ondes de Radio Sonic, pour des interviews (concernant son installation « La nature mise en boîte » mais également pour rendre compte des résultats du workshop qu'il a réalisé avec Maylise Cerbelaud) et pour un moment de live de musique noise expérimentale.
La nature mise en boîte :
« Cette installation se situant entre art sonore, documentaire et musique expérimentale questionne en même temps notre rapport à l'espace et à l'environnement naturel ou urbain. La question de la gestion de la nature et le rapport à la beauté ou au sublime est sous-jacent au projet lui-même. Il souligne notre conditionnement au principe paysager occidental plaçant tout sur une ligne d'horizon; la friche, comme le souligne Luc Lévesque, s'appréhende avec le pied plutôt que le regard... le spectaculaire et la scénarisation visibles dans les parcs nationaux n'y ont pas leur place car la gestion paysagère n'a pas encore eu raison des friches. Afin de diffuser cette nature « naturelle » et cette nature « urbaine » par le biais de ces entretiens et de field recordings enregistrés un peu partout je vais utiliser un Juke-Box comme outil de mise en boite. Il serait dommage de laisser un si bel automate musical ne diffuser que de la chanson nostalgique et du rock des '60s. Audrey Muratet, botaniste parisienne, s'intéresse aux friches et à la biodiversité qui les habitent. Claude Lavoie s'intéresse aux plantes invasives sur le territoire québécois. Luc Lévesque questionne plus ces interstices naturelles (les friches) dans l'espace urbain et qui sont laissées à une non-gestion. » (source : www.citysonic.be)
Ecouter l'interview pré-City Sonic de François Martig
Workshop « FMLB » - Création sonore in situ - Piloté par François Martig, avec Maylis Cerbelaud (de l'ESAD Strasbourg) et Chloé Meunier :
La « Ducasse de Mons » est une fête locale basée sur des traditions ancestrales qui a lieu tous les ans à Mons en Belgique. En 1957, des étudiants ont volé le dragon, un des personnages essentiels à la fête, à la veille de la Ducasse et ont été le cacher dans une maison en construction des environs, à proximité du futur BAM. Les *voleurs* ne voulaient néanmoins pas empêcher le combat traditionnel d'avoir lieu. Le combat a commencé avec près d'une heure de retard, ce qui a provoqué un émoi considérable dans la ville. Ce n'est que des années plus tard que le pardon leur a été accordé par le bourgmestre.
En 1999, un mouvement radical humoristique ayant pour but de libérer le dragon a vu le jour : le « Front Montois de Libération *d'el Biette* » (« de la bête ») ou en abrégé le FMLB. Le FMLB est hostile au terrassement du dragon de Mons qu’il considère comme un acte barbare et moyenâgeux basé sur la seule légende de Gilles de Chin. Malgré son caractère humoristique, l'importance grandissante de ce groupe d'activistes effraye de plus en plus les organisateurs de la Ducasse de Mons.
Ce workshop a donné comme résultat un documentaire sonore sur le FMLB qui est diffusé, pendant le festival City Sonic, dans le jardin à l'arrière du BAM, non loin de la « cachette du dragon » de 1957.
Ecouter l'interview et le résultat de FMLB
François Martig est également musicien expérimental, soit seul, soit accompagné de divers comparses comme Philippe Petigenêt. Pour Radio Sonic, il nous propose une carte blanche musicale live.
Ecouter la carte blanche
Réalisation : Déborah Fabré, Radio Sonic, François Martig
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